Des jeunes filles et des femmes de Biabou (Abobo-Abidjan) ont bénéficié, le dimanche 26 septembre 2021, d’une formation sur la planification familiale, au sein du centre de lecture et d’éducation sociale de Biabou, grâce à l’Organisation pour la santé de l’enfant, de la femme et de la famille (Oseff) 

Cette activité avait pour objectif de renforcer les connaissances des jeunes filles et femmes en matière de planification familiale, selon les organisateurs.

La campagne s’inscrit dans le cadre de la réduction des grossesses précoces et non désirées chez les jeunes filles scolarisées et déscolarisées, et chez nos parents car les grossesses rapprochées sont source de difficultés pour de nombreuses familles.

 « Il est important pour nous, en tant que société civile de venir parler de contraception et de sensibiliser les jeunes filles et les femmes sur les moyens de contraception », a indiqué la présidente de l’Oseff, Cissé Khady  Binaté, par ailleurs sage-femme.

« Sans oublier de donner les points d’approvisionnement parce qu’Abobo est une grande commune et les services de planning familial sont disponibles à l’hôpital », a ajouté la sage-femme.

Poursuivant, Cissé Khady  Binaté a laissé entendre que faire la planification familiale, c’est garantir l’avenir de ses enfants, la santé de la femme et la femme aura une vie épanouie.

Elle a, par ailleurs, conseillé à toutes fins utiles qu’une victime de viol devrait non seulement dénoncer son violeur, mais de se rendre à l’hôpital pour se faire examiner, en soulignant que « c’est gratuit ».

« Pour tout cas de viol, la victime doit se rendre systématiquement à l’hôpital. On fait le test du Vih sida, on la met sous traitement anti rétroviraux, on lui donne la pilule du lendemain, on fait l’injection contre l’hépatite B. Dès qu’elle a été victime d’un viol, dès qu’on lui donne la pilule du lendemain, elle évite une grossesse », a-t-elle rassuré. 

N.K.