Jamais pareil évènement n’avait réuni autant de femmes exerçant dans le secteur des médias en Côte d’Ivoire. Elles sont venues à l’appel du réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire (Refjpci) et l’organisation des femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire (Ofrep-Ci). Et ce, pour prendre part à la première édition de la journée nationale des femmes des médias et dans les médias qui s’est tenue les 30 et 31 mars 2022 à l’Istc-Polytechnique à Cocody.

Pour une première édition, on peut le dire sans se tromper, la mobilisation était totale. De nombreuses figures marquantes du monde des médias n’ont pas voulu se faire compter cet évènement. Conférences, formations, panels, exposition-photos, bref, tout était réuni pour donner à cette première édition une couleur spéciale. Une journée nationale des médias qui a rendu hommage aux pionnières du secteur des médias et de la communication. Que dire de ces nombreux panels qui ont permis de réfléchir sur plusieurs problématiques ? Le président du groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), par ailleurs directeur de publication de Gbich!, Go Magazine et Allo police, M. Zohoré Lassane a pris part à l’un de ces panels, présidé par Mariam Coulibaly, directrice de Fréquence 2 et présenté par Evelyne Deba. Et dont le thème était ‘’L’image de la femme dans les contenus médiatiques’’. Il avait à ses côtés M. Eric Gohou, président du conseil exécutif de l’union des radios de proximité de Côte d’Ivoire et M. Germain N’dri, président de l’union des patrons de presse en ligne. Pour le premier cité, les supports qu’il dirige ont donné une place de choix à la femme. Parlant du support Gbich!, M. Zohoré s’est satisfait de ce que les dessinateurs font beaucoup plus attention à leurs dessins quand il s’agit de traiter un sujet concernant la femme. Au-delà de ces observations, les panelistes ont été unanimes sur le fait que les femmes se font toujours attendre dans le secteur des médias.

Tant leur présence n’est pas encore significative.  C’est d’ailleurs pour cela qu’Agnès Kraidy, co-organisatrice de cette journée nationale des femmes de médias, n’a pas manqué de dire que : «les journalistes et professionnels des médias peuvent et doivent participer à la réduction des inégalités liées aux stéréotypes basés sur le genre…». Il est bon de rappeler que cette première édition avait pour marraine Françoise Remark, Pca de Canal+Côte d’Ivoire et de A+Ivoire, et Denise Epoté Durand, directeur de TV5 Afrique. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître !