Pauvre de nous qui avions cru que la confession se faisait devant Dieu dans la prière ou encore devant le père-curé. Aujourd’hui, les gens n’en n’ont cure. Surtout que les médias et les réseaux-sociaux offrent l’opportunité à des personnes de s’offrir en spectacle. Parmi ces candidats à la confession publique, l’ex-capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, Serey Dié passe pour être un habitué. Il s’était déjà confessé via les réseaux sociaux il y a quelques années quand il avoué avoir fait des infidélités à son épouse avec qui il a cinq enfants.
Après cette confession qui n’a pas manqué de faire réagir en son temps, le même revient pour d’autres confessions plus graves que celles déjà entendues. De quoi enflammer la toile.
Dans un plaidoyer sans honte, ni gène, il déballe tout sur cette chaine de télévision qu’il a certainement choisi pour la circonstance. Si je n’ai pas envie de reprendre les propos du joueur en fin de carrière, j’ai été fort surpris de savoir qu’après cette confession publique, l’infidèle et fécond footballeur est sorti presque grandi de cette affaire. Beaucoup lui ont encore pardonné ses égarements. Bien entendu parce qu’il a réussi par ses mots à couvrir les deux femmes qui partagent sa vie d’une manière ou d’une autre.
Cependant, s’il sort pour beaucoup grandi de ce show télévisé au cours duquel il laissait transparaitre une mine des mauvais jours, il expose deux femmes dont les admirateurs et admiratrices n’en finissent plus de s’affronter par vidéos interposées sur les réseaux sociaux. Après cette confession publique, je continue de me demander quelles étaient les réelles motivations d’une telle initiative. Qu’est-ce qu’on retient dans cette affaire ? Que peuvent apporter de telles confessions à la jeunesse ? Rien ! Si ce n’est livrer deux femmes à la vindicte populaire. Etre père de huit enfants doit faire grandir en sagesse. On ne peut pas être dans une pareille situation et croire qu’une confession à la télé est la panacée. C’est pour cela qu’on vous demande à vous, très chères stars, de vous entourer toujours de vrais communicateurs pour vous éviter de telles sorties de route. Malheureusement, la célébrité rend quelques fois sourd. Et il n’y a que le scandale qui peut vous ouvrir les yeux.
A ces deux femmes mêlées à cette affaire, dont je tais volontairement les noms, et qui n’ont demandé qu’à aimer et à être aimées parce qu’elles ont été courtisées par le même homme, je vous conseille de lire l’interview dans ce numéro de l’Honorable Adjaratou Traoré, députée de Koumassi et le portrait de madame Manon Rahama Karamoko Coulibaly, ancienne présidente directrice générale de Unilever. Ces deux femmes vous feront forcément comprendre que c’est dans la discrétion et le silence qu’on accomplit de grandes choses. Elles sont des modèles. Et je peux me permettre de les appeler… des influenceuses !