Ce concert d’adoration a été annoncé en grande pompe. La servante de Dieu appelée affectueusement Maman Brou était impatiemment attendue par ses ‘’enfants’’ pour la 6è édition du Rassemblement International des Adorateurs (RIA) 2022 qui devait se tenir le 9 octobre 2022, au stade de l’Université de Cocody. Plus qu’un concert, c’était un puissant moment d’adoration qui a même fait reculer la forte pluie qui s’est abattue sur le stade…

Quand nous arrivons au stade de l’université de Cocody ce dimanche 9 octobre, il est 16 heures 15. Il y a déjà du monde à perte de vue. Nous craignons déjà de ne pas pouvoir avoir de places assises. Nous qui avions le ticket de 10.000 francs. Les files d’attente sont très longues. Et le soleil sort ses rayons brulants. Mais, il en faut plus pour dissuader les fidèles chrétiens qui sont venus par milliers. Pour nous, pas question d’attendre. Nous déclinons notre identité avant de présenter notre carte de presse. « Laissez-le passer, c’est un journaliste », s’écrie l’un des membres du staff commis à la surveillance de l’entrée.

Un premier, un deuxième et un troisième check-point et nous voilà dans ce stade déjà bondé. Avec le thème évocateur de cette 6e édition du RIA 2022, « Libère-moi », aucun « enfant » de Maman Géneviève Brou n’a envie de se faire conter ces moments intenses d’adoration. Le dispositif de sonorisation mis en place est impressionnant. Podium lumineux, écrans-géants, sonorisation de haut vol, drones, grue caméra et autres technologies de dernières générations laissent comprendre que les organisateurs n’ont pas voulu faire dans la dentelle.

Il est 16 heures 45, Brice Guigre et Edith Koffi montent sur scène avant d’annoncer Papa Brou. L’homme de Dieu, dans un sermon, fait descendre une atmosphère prête à recevoir son épouse, la « mère » des adorateurs. L’entrée de la servante de Dieu se fait au son de la trompette, comme le peuple d’Israël aux portes de Canaan. Quand la servante Geneviève Brou arrive sur scène, les 10.000 adorateurs au stade de l’université de Cocody exultent. Elle entonne alors les premiers cantiques.

La puissance de ses adorations donne des frissons. Certains ne retiennent plus leurs larmes. Ce sont des larmes de délivrance. D’autres prosternés les mains sur la tête… Entre la servante de Dieu et ses « enfants », la communion est aussi bien fusionnelle que parfaite. Comme les éditions précédentes, des représentants de nombreux pays n’ont pas voulu se faire conter ce RIA-la. Les États-Unis, la Canada, la France, la Grande-Bretagne, les Îles Caraïbes, le Sénégal, le Niger, le Togo, le Bénin, le Burkina, la RDC pour ne citer que ces pays.

Après deux heures d’adoration, au moment où la servante de Dieu Geneviève Brou amorce le dernier virage de ce RIA, une forte pluie s’abat sur le stade. Obligeant les organisateurs à tout arrêter. Mais les adorateurs ne se sont pas laissés intimider par cette pluie. Les cantiques ont percé ce ciel pluvieux. Les fidèles chrétiens n’arrêtaient pas de chanter sous la pluie. Quant à la servante de Dieu, elle n’a pas voulu se mettre à l’abri.

« Le Seigneur m’a montré cette scène en songe », avant de lancer que rien ne pourra l’arrêter. Après une demi-heure de pluie intense qui se heurtait à des louanges, adorations et prières, tout est progressivement rentré dans l’ordre. Les nuages se sont dissipés et le rassemblement des adorateurs, avec sur le piédestal, Maman Geneviève Brou, ont continué leur marche vers la victoire avec l’assurance et la certitude que Dieu, par ce temps d’adoration de plus deux heures, a opéré le miracle de la délivrance. On peut le dire sans se tromper que Maman Geneviève Brou et ses 10.000 « enfants » ont réussi le pari de rééditer les exploits des années antérieures.