«Nous sommes prêtes à aider toutes les initiatives qui concourent à l’autonomisation de la femme. Quelle que soit la localité, la région qui nous sollicitera, nous irons les aider, les accompagner à mettre en place leurs projets. Nous l’avons fait avec le Gontougo. et des localités tapent à la porte. Nous sommes prêtes à accompagner toutes les femmes qui vont œuvrer dans l’autonomisation des femmes… », a dé-

claré Mme salimata Dembele-Diarra, cheffe de cabinet au ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme, qui a été primée récemment dans la région de la Bagoué, pour les actions qu’elle pose régulièrement en faveur

de l’autonomisation de la femme.

Tout comme Salimata Dembélé-Diarra, de nombreuses personnalités issues de la gent féminine ont posé de nombreux actes sociaux pour aider les femmes à se prendre réellement en charge. on peut citer notamment les œuvres

sociales de la Première Dame, Dominique Ouattara, grâce à qui un fonds d’appui aux femmes de Côte d’ivoire a été mis sur pied afin de permettre aux femmes qui auront accès à ces fonds de constituer une force et un levier important pour la redynamisation de l’économie ivoirienne. C’est dire que ces nombreuses aides octroyées çà et là, ces fonds qu’elles perçoivent doivent être bien gérés et bien utilisés afin que les bénéficiaires puissent dans le futur les rembourser au besoin, afin que d’autres femmes puissent en bénéficier.

Mais Voilà, le problème ici, c’est que depuis de nombreuses années, la femme ivoirienne occupe le devant de la scène, avec notamment l’arrivée de nouveaux enjeux imposés par la mondialisation et qu’il faut nécessairement prendre en compte. Ainsi, l’on a compris qu’aider les femmes à devenir autonomes est une

nécessité vitale que l’on ne peut occulter aujourd’hui. Mais quel mécanisme doit-on mettre en place pour avoir un droit de regard sur une œuvre sociale posée en faveur des associations de femmes , des dons offerts par des âmes généreuses pour aider des dames ou des demoiselles dans la réalisation de leurs projets ?

Et c’est là où le bât blesse. Car le plus souvent, après avoir reçu des dons ou de l’argent, des associations de femmes, certaines se disputent pour avoir leur part du gâteau et les fonds sont partagés sur place après le départ du généreux donateur. Alors les projets passent à la trappe et un jour, on en parle comme si c’était un simple souvenir. De nombreux projets ont ainsi été mis dans le tiroir parce que des femmes et des hommes en général, ont surfé sur des émotions en prétextant qu’il fallait les aider et qui, au final, une fois l’argent touché, font jouissance

et bombance avec.

Alors c’est très intéressant de créer des fonds afin d’aider les femmes, mais il est encore mieux de suivre les projets de bout en bout jusqu’à leur finalisation. C’est ainsi que l’on pourra parler demain, avec des projets aboutis, des femmes ivoiriennes très très fortes.